Arrivée à Bombay (Mumbai)
Arrivée à Bombay
Il est 6H30 heure locale lorsque nous arrivons à Bombay. Il fait chaud et humide, les formalités sont simples et assez rapides. L'Inde en liberté c'est bien mais comme aucun transport n'est prévu pour nous mener à notre hôtel, il nous faut trouver un taxi. Et comme personne ne connaît l'Inde nous n'avons aucune idée du bon prix. On négocie de 1000 à 600 ruppees. On monte à 5 dans le taxi avec les sacs à dos sur le toit malgré la pluie.
Le voyage est "décapant", il dure une bonne heure. Sur la route "la misère" s'étale. Les gens, se lavent et mangent sur le bord de la route. Les hommes, les chiens, les vaches et les corbeaux se partagent la ville. Aux abords de l'aéroport, la ville est une succession de baraques insalubres au milieu de tas d'ordures. Les odeurs sont saisissantes.
Les bidonvilles s'enchainent le long de la route. Dans ce pays à plus d'un milliard d'habitants, Il y a les hommes, ils sont partout. Chaque espace est un espace de vie. Les plus chanceux ont un toit en dur, fait de bric et de broc. D'autres, une bâche en toile en guise de tente tendue sur le bas coté. Et puis il y a les plus démunis, ils sont là et s'organisent le long de la route, dans le plus grand dénuement. Le choc est rude. On regarde sans parler le paysage défiler.
Le quartier de Colaba
Vers 10 heures, on arrive à l'hôtel Shelleys, dans le quartier de Colaba. C'est là que descendent généralement les touristes. Le quartier est chic, comme notre hôtel, cela permet de faire une transition en douceur ! Effectivement nos 2 chambres sont magnifiques (env 4200 r) : clim, SdB, petit salon avec vue sur la mer pour la nôtre. On fait une grosse sieste, histoire de récupérer du voyage.
Lorsqu'on sort, il fait chaud, très chaud. La rue à coté de l'hôtel est commerçante. Il y a toujours ces échoppes, des centaines en enfilades qui squattent le trottoir, aucun espace n'y échappe.
Les mendiants sont partout et nous sollicitent sans cesse. Le mieux c'est d'essayer de les oublier, de croire qu'on ne les voit pas, mais le malaise est bien là.
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