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Entre Guatemala et Mexique

Publié dans Guatemala - Tikal

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Lanchas entre la frontière du Guatemala et du Mexique
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Pour rejoindre Palenque au Mexique depuis Flores au Guatemala, ce n'est pas une mince affaire. Et même avec l'appuie d'une agence locale, force est de constater que rien n'est sûr ! Heureusement, le trajet vaut le coup d'oeil.


De Flores, pour aller à Palenque au Mexique, la prochaine étape de notre périple, c'est assez compliqué. Il y a une dizaine d'heures de voyage et il faut prendre, tour à tour, un bus, una lancha (une pirogue) pour remonter un rio jusqu'à la frontière Guatemala / Mexique, puis de nouveau un bus. Il est possible de s'organiser par ses propres moyens pour boucler le trajet, ce qui revient moins cher, mais le périple est plus incertain car les lanchas ne partent que lorsqu'elles sont pleines. La sécurité veut qu'on passe par une agence (30 $) pour organiser les différents transports. C'est ce que nous ferons, pour plus de tranquillité. Enfin, c'est ce que nous pensions…

Départ de Flores

À cinq heures, un minibus vient nous chercher pour faire les trois heures qui nous mènent jusqu'à la frontière. À cette heure là, la vie redémarre dans les villages le long de la route. Les paysages de montagne et de jungle luxuriante sont de toute beauté.

Poste frontière entre le Guatemala et le Mexique

Sur le bord du rio, des lanchas (pirogues) nous attendent, elles sont longues et effilées pour mieux remonter le courant, car à cette saison des pluies, le rio est marron et le courant extrêmement fort avec de nombreux tourbillons. Mieux vaut avoir des marins aguerris car le moindre faux pas peut être lourd de conséquence. Nous remonterons le rio pendant ¾ d'heure, jusqu'à la frontière entre le Guatemala et le Mexique. Le poste de douane est réduit à sa plus simple expression : un cabanon en bois posé le long du rio. À ce moment là, nous sommes pris en charge par des Mexicains qui doivent maintenant nous emmener jusqu'à Palenque.

C'est à partir de ce moment que ça a commencé à sentir l'embrouille ! Il y a bien un minibus, mais nous somme les derniers arrivés et il n'y a plus de place pour nous. On nous propose un taxi mais nous comprenons bien qu'il ne va pas nous faire faire les 4 heures de route restante ! On nous parle vaguement d'un "crucero" (croisement) et d'un autre bus mais à nos questions suspicieuses, ils répondent systématiquement, todo va bien (tout va bien) !

Al crucero, tout est allé très vite, lorsque le taxi nous pose, un bus arrive au loin. Doit-on monter ou rester à exiger un minibus au risque de rester planté ici ? Le bus approche, nous mettons la pression sur le taxi, mais il ne comprend plus notre espagnol ! Il faut se décider ! On nous avait promis un minibus climatisé et nous allons nous retrouver dans un collectivo d'un autre âge. Grrrr !

Effectivement, ce n'est pas la bonne affaire, je crois bien qu'on a eu le bus le plus pourri du Mexique ! Le confort est déplorable, les sièges sont si déglingués que quelques ressorts transpercent ce qui reste de tissu. Les accoudoirs sont tellement usés qu'il n'y a plus de mousse, juste deux plaques en fer qui cisaillent les coudes. Le moins que l'on puisse dire, est que l'on ne se sent pas vraiment en sécurité : les essieux font un bruit d'enfer et le freinage a l'air aléatoire. En plus, le bougre de chauffeur s'arrête partout, ici pour prendre un paysan ou là pour transporter des poules !

On mettra cinq heures avant d'arriver à destination à Palenque…

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Palenque (Mexique)

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