Oaxaca, ville coloniale
Départ vers Oaxaca
Comme la veille, il est difficile de trouver un café ouvert avant 7 heures du matin. Finalement, on se retrouve dans l’unique café ouvert du quartier, le même que la veille, le café y est toujours aussi mauvais et les churros grassouillets ! À 8 heures 30, un taxi commandé la veille nous emmène au Terminal de bus El norte. Le voyage dure six heures… sans aucun arrêt.
Le chauffeur mexicain est un surhomme qui n’a pas besoin de se reposer ! Le paysage est beau mais six heures sans bouger, c’est moyen !
Oaxaca
Vers 15 heures, on arrive au Terminal de bus de la ville puis nous prenons un taxi, direction el zocalo. Le centre ville a un charme certain avec ses bâtisses coloniales souvent restaurées avec bon goût et ses nombreux monuments historiques.
En cette fin d’après-midi, la ville regorge d’animation. Le commerce y est omniprésent avec ses étals et ses marchés couverts. Sur le zocalo, l’ambiance est à la détente. Il faut dire que sur cette grande place, il fait bon vivre ! Sous ses nombreux arbres, la température y est clémente et les grandes terrasses de café qui bordent la place sont un appel au farniente. On regrettera le prix exorbitant des boissons qui en font un lieu exclusivement dédié aux touristes. On préférera les endroits moins idylliques mais plus typiques dans les rues adjacentes...
El zocalo
Au milieu de la place, sur le kiosque à musique, les enfants jouent. Les musiciens, eux, sont au quatre coins du parc pour essayer de séduire le touriste et gagner quelques pesos. Sous les arcades d’un des bâtiments coloniaux qui entourent la place, vivent des Indiens. Ils sont là en famille en signe de protestation pour des terres semble-t-il.
Le soir, premier vrai repas à El Meson, une excellente adresse du routard.
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