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Les oasis de la vallée du Drâa

Publié dans Maroc - L'Atlas

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Oasis marocaine dans la vallée du Drâa
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C'est le long de la vallée du Drâa que les oasis marocaines se sont développées sous l'action de l'homme. Ces écosystèmes uniques créés sous les palmeraies offrent des paysages verts et ocres à couper le souffle. En descendant la vallée du Drâa jusqu'à Zagora...


Mardi 10 août

Mercredi 11 août

Vallée du Drâa

Début de matinée, nous quittons Agdz direction Zagora. La route qui longe la vallée du Drâa est merveilleuse. La rivière, qui sinue entre les montagnes arides et rocailleuses, est le plus souvent à sec en cette saison. Seules quelques poches d’eau qui persistent ça et là font le bonheur des enfants. Malgré les apparences, l’eau ne semble pas manquer car les palmeraies verdoyantes se succèdent tout au long de la route.

Sous les palmiers, un véritable écosystème artificiel permet aux différentes cultures de ne pas griller sous le soleil accablant. C'est grâce à la main de l'homme que ces cultures peuvent exister aux portes du désert. Le palmier dattier - qui apporte l'essentiel des revenus aux Marocains de la région - offre l'ombre nécessaire à d'autres cultures sous-jacentes (légumes, grenades, céréales...). Le milieu est fragile et parait-il en danger. Pourtant cet écosystème est nécessaire à la survie des populations locales...

Nous faisons de nombreuses haltes pour profiter des paysages magnifiques qui s'offrent à nous. Le vert des palmeraies tranche singulièrement avec la minéralité des montagnes du Haut-Atlas. Des casbahs plus ou moins érodées par le temps semblent veiller sur la vallée verdoyante. Certaines sont encore habitées mais d'autres ont définitivement rendu les armes sous les assauts du désert.

En cette fin de matinée, la chaleur est déjà accablante. Si accablante que la vie semble s'être arrêtée. On croise bien quelques vieux retranchés à l'ombre des maisons mais personne le long des routes. On se dit que le moment est idéal pour prendre quelques photos sans avoir à affronter des hordes de gamins.

Et bien non ! Même au milieu de nulle part, il ne faut pas plus de quelques minutes pour que les enfants repèrent une voiture qui s'arrête. À croire que derrière chaque palmier, chaque rocher, un enfant se cache. Les plus jeunes veulent des bonbons ou des dirhams et les ados vendent des petits paniers de dattes et quelques babioles en feuilles de palmier tressées qu’ils ont fabriqués. On fera bien quelques achats mais à ce rythme il va falloir acheter une remorque !

Au loin, nous apercevons les premières maisons de Zagora, notre prochaine étape.

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Zagora, la porte du désert

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